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Initiative pour l’autodétermination: «Un poison pour la recherche et la formation», selon François Seppey

Les milieux académiques pourraient être durement touchés par l’initiative UDC pour l’autodétermination. Le directeur de la HES-SO Valais, François Seppey, craint que les accords bilatéraux qui concernent la recherche soient mis en péril. Un manque à gagner de plusieurs millions par année… et ce n’est pas une première.

31 oct. 2018, 17:00
François Seppey, directeur de la HES-SO Valais, craint pour l'avenir de la recherche si l'initiative UDC pour l'autodétermination est acceptée le 25 novembre prochain.

Le souvenir angoissant du 9 février 2014 plane à nouveau sur les milieux académiques. Si l’initiative UDC pour l’autodétermination est acceptée par la population suisse le 25 novembre prochain, les milieux scientifiques, en Valais comme en Suisse, craignent une instabilité juridique néfaste à la qualité de la recherche suisse et aux programmes d’échanges comme Erasmus. François Seppey, directeur de la HES-SO Valais évoque même un « poison pour la recherche et la formation ». Ce à quoi le Conseiller national UDC Jean-Luc Addor répond: « il n’y a aucun accord menacé et on en a marre du catéchisme d’économie suisse, suivi de près par les milieux de la formation et de la recherche ».

Les accords scientifiques avec l’Europe génèrent d’importants flux financiers en faveur des institutions académiques suisses. « Depuis 2012, la HES-SO Valais a participé à 40 projets européens, ce qui représente 15 millions de francs en provenance...

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