L’EPFL Valais a participé à l’analyse par microscope de la «météorite de diamant» tombée dans le désert de Nubie, au Soudan, en 2008. Grâce à une technique développée par le Dr Emad Oveisi, responsable de la microscopie électronique de l’antenne sédunoise, l’équipe chargée du projet à l’EPFL a pu établir avec certitude que les diamants contenus dans la météorite ne pouvaient avoir qu’une seule origine: la pression générée par une planète de notre système solaire, aujourd’hui disparue. Depuis quelques semaines, plus de 130 médias internationaux se sont fait l’écho de cette découverte.
Encore le hasard
C’est par hasard que des scientifiques du laboratoire du Prof. Philippe Gillet ont découvert la preuve d’un ancien «embryon» planétaire. «Ils cherchaient des informations dans une zone de la météorite à la frontière entre les microdiamants et le graphite qui composent partiellement les débris. A ce moment-là, ils sont tombés sur des inclusions et m’ont...