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Enfants placés de force: 70 victimes valaisannes sur 700 demandent réparation

Comme dans les autres cantons suisses, les Valaisans concernés peinent à demander un dédommagement. Certains ne veulent pas remuer le passé, d'autres n'osent pas faire la démarche.

14 juil. 2017, 10:57 / Màj. le 15 juil. 2017 à 08:00
Très peu de victimes de placements forcés demandent réparation. En Valais, la tendance est la même.

Le Valais n’échappe pas à la tendance suisse. Comme dans les autres régions du pays, les victimes de placements forcés dans leur enfance jusqu’en 1981 ne sont pas aussi nombreuses qu’attendues à demander réparation à la Confédération.

Pour rappel, une enveloppe de 300 millions a été débloquée sous la coupole fédérale pour aider les victimes, soit un montant de 20'000 à 25'000 francs en moyenne pour chaque bénéficiaire. Les personnes ont jusqu’à la fin mars 2018 pour faire la démarche. «Ensuite, cela sera trop tard. Il ne sera plus possible de les indemniser. C’est important de le rappeler aux concernés», note Blagena Poscio, responsable cantonale de la LAVI Valais.

Certains préfèrent oublier

Alors que 700 personnes sont concernées dans le canton selon les recherches historiques faites par l’archiviste cantonal, seules septante d’entre elles ont contacté la LAVI du Valais – le centre accueillant les victimes de violences – et envoyé...

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