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En cage

30 sept. 2009, 05:59

C'est la première image qui m'est venue en tête: King-Kong au sommet de l'Empire State Building. Ecumant de colère, rageant, chassant les avions comme des mouches. King-Kong pris au piège sur l'un des monuments symboliques de la puissance américaine. King-Kong, si énorme, et tout d'un coup, si rien.

La comparaison s'arrête là. A priori, il n'a rien d'un gorille, Polanski. Hormis peut-être cette force qu'il serait bien incapable de faire surgir de ses poings. Question de musculature.

Sa résistance, Roman la possède dans ce supplément d'âme qui donne aux artistes le pouvoir d'abattre des murs, de casser les idées et de soulever des montagnes. Avec ce pas grand-chose qui fait pourtant tout, et qu'on appelle le talent. Qui a vu «Le pianiste» (2003) aura compris. Qui a vu le pâle, longiligne et juif polonais Wladyslaw Szpilman (Adrien Brody) faire face à l'horreur du nazisme dans le ghetto de Varsovie en...

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