«Il n’y aura pas de diplôme au rabais. Tout octroi de crédits ECTS sera lié à un acte d’évaluation, afin de garantir la pleine reconnaissance des compétences des diplômés», précise d’emblée François Seppey, directeur de la HES-SO Valais. C’est l’une des mesures annoncées mercredi par les HES de Suisse romande en ces temps de coronavirus.
Dates d’examens variables
Si les examens demeurent, ils ne seront pas tous réalisés de la même manière. «Cela peut se faire par un examen oral ou un travail réflexif de l’étudiant par rapport à ce qu’il a vécu pendant cette période. La manière de procéder sera décidée par la filière d’étude», explique François Seppey. Quant aux dates de ces évaluations, elles peuvent être changées par rapport à ce qui était initialement prévu. Elles seront communiquées au fur et à mesure, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. «La seule garantie que l’on donne, c’est qu’il n’y aura ni examen ni cours entre la mi-juillet et la mi-août», précise François Seppey.
Absence de pénalité en cas d’échec
Autre mesure importante: l’absence de pénalité en cas d’échec. Jusqu’à présent, les étudiants disposaient de deux chances pour réussir leurs examens. S’ils ne les passaient pas la première fois, ils pouvaient les repasser. Un deuxième échec était définitif. Le train de mesures prises en cette période de coronavirus permet aux étudiants de pouvoir tenter leur chance une fois supplémentaire. «Le système est assoupli au vu des circonstances d’enseignement particulières vécues par nos étudiants. Certains peuvent travailler chez eux dans de bonnes conditions, d’autres pas. Nous avons voulu prendre ces éléments en compte. Concrètement, celui qui fait l’examen et échoue, a toujours deux tentatives pour le refaire. Celui qui réussit l’examen du premier coup, c’est validé.»
Formation pratique validée
Autre bonne nouvelle pour les étudiants du dernier semestre en santé et en travail social engagés sur le terrain: leur formation pratique sera validée si l’activité est en lien avec le champ de compétences spécifiques de leurs études. En Valais, entre 200 et 250 étudiants sont concernés.
Si la taxe d’étude semestrielle reste inchangée, elle pourra être payée en plusieurs fois. Enfin, les frais spécifiques liés au matériel de cours seront divisés par deux en Valais. «Cela représente un effort d’un quart de millions, mais notre volonté est de soutenir les étudiants», conclut François Seppey.
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