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Coronavirus et faune: ce n’est pas la nature qui change mais l’homme

Vous avez l’impression d’entendre davantage les oiseaux ou de voir plus d’animaux sauvages cette année? Et pourtant, le ralentissement de la vie humaine dû au coronavirus n’a pas les impacts que l’on croit sur la faune.

20 avr. 2020, 17:00
Si le ralentissement des activités dû au coronavirus offre parfois une pause à la faune, elle fait aussi le plaisir des promeneurs et des photographes amateurs.

Ces images ont fait le tour du monde. Le retour des poissons dans les canaux de Venise ou l’errance de canards dans des rues de la région parisienne. Le coronavirus: un jardin d’Eden pour la biodiversité? Pas vraiment.

En Valais, si quelques phénomènes particuliers ont été observés, comme des nids d’oiseaux installés dans des cours d’école, un lieu rendu singulièrement calme par l’absence des culottes courtes, tous les spécialistes s’accordent: ce qui a le plus changé ce n’est pas la nature, mais l’homme et son comportement vis-à-vis d’elle.

Pas de grands changements perceptibles

«C’est moi où les oiseaux chantent plus fort?» Eh bien! c’est vous. Car bien que le ralentissement de la vie humaine et la diminution du trafic réduisent, en ville, les bruits qui estompent en temps normal le chant des animaux, il ne semble pas que la faune soit spécialement active cette année. «Le Valais est déjà, à...

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