Cinq clubs en cinq ans. Quasi autant de catégories de jeu qu’il y a eu d’adresses à travers le pays. Stefane Rauti est un nomade du foot, presque un sans domicile fixe du ballon rond. Une virée au soleil (Chiasso), une excursion en Suisse romande (Yverdon), une brève et douloureuse parenthèse dans les montagnes neuchâteloises (La Chaux-de-Fonds), un retour au bercail (Martigny) avant sa dernière adresse connue. Pour un peu, malgré une bougeotte qui ne dit rien de son esprit casanier, Stefane Rauti jurerait presque, à peine arrivé à Monthey, qu’il n’a plus aucune raison de s’en aller. «Le club est ambitieux, l’ambiance est géniale. Ma famille n’est pas loin, je vis à Vouvry avec ma fiancée et j’ai un boulot. Je me verrais bien rester ici ces dix prochaines années.»
L’étranger? Non merci
De la part d’un joueur qui a déjà pas mal bourlingué, c’est plutôt osé. Mais pourquoi...