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Vionnaz: une cage pour chats errants crée la discorde

Une habitante de Vionnaz s’attire les foudres de ses concitoyens en installant chez elle une cage pour capturer les chats errants. Une pratique pourtant répandue et bénéfique pour la faune.

26 mars 2018, 12:01
«Les chats errants peuvent être néfastes pour la faune», selon Jean Vocat, responsable de la SPA Bas-Valais.

Tout est parti d’un message posté sur Facebook. Il y a une semaine, Françoise Mariaux, habitante de Vionnaz, avertit sur un groupe du réseau social réservé aux gens de la commune qu’elle allait installer dans son jardin une cage pour capturer les chats errants qui rôdent autour de sa maison. Au nombre de dix, ils saccagent systématiquement ses poubelles fermées. «De plus, notre chien devient très nerveux quand ils s’approchent.»

Après quelques heures seulement, près de cinquante personnes avaient réagi. Et pas toutes amicalement. «Peut-être que le texte était un peu maladroit. Mais ça partait d’une bonne intention. Je voulais prévenir que j’allais utiliser une pratique qui se fait partout.» A savoir, capturer les chats errants, les emmener chez le vétérinaire et, s’ils n’ont pas de puce et si ce n’est pas déjà fait, les stériliser avant de les relâcher.

La puce comme solution

Devant les fortes réactions négatives, Françoise Mariaux se défend en expliquant que son action est menée en accord avec la SPA du Bas-Valais, basée à Vionnaz. C’est alors le responsable de la structure, Jean Vocat, qui est pris à partie dans les commentaires. «Certains propos m’ont vexé. Je m’investis énormément et mon travail a été bafoué. Surtout que la plupart des gens ne se rendent pas compte du problème des chats errants. Ceux-ci prolifèrent et ce n’est pas sans conséquence sur la faune (lézards, oiseaux, poissons, etc.) dont ils raffolent.»

>>À lire aussi: L'Association Les chats du Robinson sauve les chatons en perdition

La solution pour les propriétaires de chat? «Ils devraient pucer leur animal, ainsi une fois capturé, il sera directement ramené chez eux». Dans le jardin des Mariaux, la cage est active depuis mardi après-midi et capture une bête par jour. «On ne la met que la journée et jamais le week-end. On ne veut pas que l’animal reste coincé durant des heures avant d’être emmené chez le vétérinaire.» Les papiers ont été signés pour la garder jusqu’à la fin du mois.

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