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Quand l’art prend de la hauteurIl a tracé la route pour la bonne cause

Bart Cochez, sculpteur des Haudères, a installé son œuvre à proximité de la cabane des Aiguilles-Rouges, à 2821 mètres d’altitude. Il faut donc marcher pour l’admirer. Florian Antille est arrivé samedi au terme de la première étape de son périple. Le Sédunois a traversé la Belgique et la France à rollers afin de récolter des fonds pour Procap Valais romand.

23 oct. 2016, 23:27
/ Màj. le 24 oct. 2016 à 00:01
Sculptures Aiguilles-Rouges de Bart Cochez. DR

«Enfin, j’y suis arrivé!» C’est avec ce cri de victoire que Florian Antille atteignait samedi la place de la Planta, au terme d’un long voyage qui l’a vu rallier Sion à Bruxelles et Paris. Il s’agissait là du terme de la première étape de l’incroyable défi que s’est fixé le jeune Sédunois. Une expédition de plus de 9000 km à rollers, à pied, à vélo et en kayak.

Samedi, ce premier périple terminé, c’est l’émotion qui domine lorsque le sportif retrouve les siens ainsi que les membres de l’association Procap Valais romand, pour laquelle il a mis sur pied un partenariat de soutien, avec un système de parrainage au kilomètre.

Soulagement et émotion

Associer le défi physique aux valeurs d’entraide et de générosité, tel est le projet de Florian. «Je me suis battu pendant vingt-deux jours alors que les personnes avec handicap luttent toute leur vie», relativise ce dernier. Soutenir...

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