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Ils fourbissent les armes juridiques

Et si la raffinerie fermait en laissant des installations non assainies? Plusieurs idées juridiques sont étudiées pour contraindre les propriétaires à ne pas laisser l'ardoise peser sur le dos des contribuables valaisans.

10 févr. 2015, 00:01
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Plusieurs politiciens valaisans craignent que Tamoil abandonne la raffinerie de Collombey et laisse les soucis d'assainissement en l'état. Ou que le scénario des remontées mécaniques du Super-Saint-Bernard se reproduise à Collombey avec une faillite et des installations que personne ne démantèle.

Le député UDC Patrick Fournier a présenté une proposition d'action dans la page Libre opinion du "Nouvelliste" de vendredi: "En vue de protéger au mieux nos intérêts de contribuables, il convient de procéder immédiatement à des mesures provisionnelles de séquestre sur tous les actifs du groupe Tamoil ayant une valeur économique, à commencer par les comptes bancaires de la société en Suisse."

Le député et avocat Philippe Nantermod (PLR) va dans le même sens. Selon lui, une base légale permet à l'Etat d'agir. Il fait référence à la loi cantonale sur la protection de l'environnement qui prévoit à son article 11 que "l'autorité peut exiger des sûretés (caution, garantie...

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