A la lecture du plan quadriennal de Collombey-Muraz, Yannick Buttet pointe du doigt un élément. «Le découvert prévu au bilan pour 2017 s’éloigne. S’il devait survenir, ce serait au-delà de 2020.»
Si la cause de cette amélioration est avant tout scripturale – l’EMS de Muraz ne fait plus partie des comptes communaux et son immeuble est désormais propriété d’une société anonyme – ce changement de statut a des incidences directes sur le budget 2016. «Tout comme le Conseil général, nous sommes d’avis qu’une marge d’autofinancement de 4,5 millions de francs doit être un minimum, reprend le président. Mais la location que nous versait l’EMS n’apparaît désormais plus dans les recettes.» Ce montant d’un peu plus de 800 000 francs péjore d’autant le cash-flow, qui plafonnera aux alentours des 3 millions de francs.
La question des impôts
Et de brosser un tableau général: «L’augmentation des revenus fiscaux liés à celle de...