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Cette religion qui tétanise la constituante valaisanne

La constituante marche sur des œufs en matière de religion. Elle se dirige, sans vrais débats, vers un statu quo des rapports Etat-Eglises. Et repousse à plus tard la discussion sur le préambule «Au nom de Dieu Tout-puissant!»

03 sept. 2020, 21:23
Comme le Grand Conseil, la constituante valaisanne se réunit à Brigue à cause du Covid.

Pour les constituants, la religion reste un sujet sensible en Valais. Avec cette thématique, les rédacteurs de la future Constitution du canton marchent sur des œufs, tel Jésus sur l’eau.

C’est ainsi que, jeudi à Brigue, les élus ont tout d’abord soigneusement évité de discuter du préambule. Ces quelques lignes introductives ne revêtent aucun caractère juridique, mais une valeur symbolique visiblement fondamentale. A tel point que, pour sa première séance où elle parlait du fond, la constituante n’a pas voulu se déchirer, en tranchant entre la formule actuelle «Au nom de Dieu Tout-puissant!» et celle proposée par des élus de gauche et d’Appel Citoyen «Croyant en Dieu ou puisant nos valeurs à d’autres sources».

Laïcité exclue

Cette précaution s’est retrouvée dans le débat sur les rapports Etat-Eglises. Les constituants ont majoritairement plébiscité le statu quo prôné par la commission interpartis. Ils n’ont pas débattu d’une séparation plus stricte qu’aujourd’hui entre...

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