A la HES-SO Valais-Wallis, la rentrée du 20 septembre prochain se fera avec le certificat Covid. Le rectorat de la HES-SO a pris cette décision d’entente avec les directions des différentes écoles cantonales. «Toutes les personnes, qu’il s’agisse des étudiants, des professeurs, des collaborateurs, mais aussi des visiteurs, devront disposer d’un pass sanitaire pour pouvoir entrer dans nos bâtiments», explique François Seppey, directeur de la HES-SO Valais-Wallis. Il précise: «Les aspects relatifs au personnel font encore l’objet de précisions juridiques.»

Après une année académique 2020-2021 marquée par le retour des cours à distance à partir de la deuxième vague, cette décision doit permettre le maintien de l’enseignement en présentiel au sein de l’institution.

Pas de tests gratuits en l’état

Pour ceux qui ne disposeraient pas encore du certificat Covid, il faudra donc présenter la preuve d’une guérison ou d’un test négatif, ou passer par la case vaccination. «Afin de permettre à tous les étudiants de suivre leur formation, la préparation est actuellement menée en vue de la mise en place d’un enseignement à distance pour ceux qui n’auraient vraiment pas la possibilité de se munir du certificat», explique François Seppey. Il précise que cela concerne les cours théoriques, «pour une phase transitoire exclusivement. Les cours en laboratoire seront dans tous les cas donnés en présentiel.»

A l’entendre, la question de la gratuité des tests de dépistage au sein de la HES-SO Valais-Wallis n’est pas prévue en l’état. En revanche, deux journées de vaccination seront organisées par l’institution, le 28 septembre sur le campus Energypolis, et le 5 octobre sur le site de Sierre.

Des contrôles réguliers

Qui dit certificat Covid, dit contrôles. Alors afin de s’assurer du respect de cette nouvelle règle, des vérifications seront effectuées au sein des différents bâtiments de la HES-SO Valais-Wallis. Chef du Service des hautes écoles, Yves Rey indique que les modalités doivent encore être validées cette semaine, en collaboration avec l’OCVS. «Ce qui est certain, c’est que ces contrôles seront effectués très régulièrement et que le cas échéant, des sanctions seront prononcées.»

La question du port du masque doit elle aussi être affinée. «Mais la logique actuelle veut que les personnes qui disposent du certificat puissent l’enlever», indique Yves Rey.

La crainte d’une discrimination

Ces annonces n’ont pas tardé à faire réagir du côté du corps estudiantin. Pour Julien Fauquex, étudiant à la Haute Ecole de Travail Social, l’instauration du certificat est la meilleure des solutions pour garantir l’enseignement en présentiel.

Les aspects relatifs au personnel font encore l’objet de précisions juridiques.

François Seppey, directeur de la HES-SO Valais-Wallis

Ce non-vacciné craint toutefois que cette mesure ne génère une discrimination à l’égard de ceux qui ne peuvent, ou qui ne veulent pas, recevoir leur piqûre. «Même si l’enseignement à distance est mis en œuvre, la qualité de la formation sera moindre en comparaison avec ceux qui suivent les cours en présentiel.»

Il ajoute: «Nous n’avons pas les moyens de payer les tests. Pour offrir les mêmes chances de réussite à tout le monde, la HES-SO Valais-Wallis doit mettre en place des tests gratuits, à l’image de ce qui se fait déjà dans certaines entreprises.» Les discussions s’annoncent riches d’ici à la rentrée.

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