«Des trésors qui ne sont pas que bons à boire…» Comme le souligne l’historienne et ethnologue Carine Cornaz Bays, mandatée par la Distillerie Morand pour retracer ses 130 ans d’existence, les caves de cette dernière à Martigny recèlent de véritables pépites en matière historique.
Le cœur de la distillerie en 1940. C’est toujours à cet endroit et dans ces alambics que sont distillées les plantes pour l’absinthe, le génépi, la liqueur du Grand-Saint-Bernard, ainsi que les écorces de fruits comme le citron, l’orange, la mandarine et même le café... © Archives de la Distillerie Louis Morand & Cie SA
«Les documents d’archives, les objets d’époque et le site même sont autant de témoignages du passé qui restent présents dans le quotidien de l’entreprise et dans la mémoire des membres de la famille.»
En plus des recherches effectuées à la source même, Carine Cornaz Bays en a entrepris d’autres auprès des archives de l’Etat du Valais, de la Médiathèque et de la presse écrite. De quoi résumer l’histoire et les étapes clés de l’existence d’une entreprise créée en 1889 à Martigny-Combe par Louis Morand.
Devant la distillerie, au début des années 1960, la file de camions livrant les poires. © Archives de la Distillerie Louis Morand & Cie SA
L’historienne a ainsi écrit un ouvrage de 28 pages richement illustrées, décrivant le parcours de quatre générations d’une famille qui a marqué le verger et l’économie du Valais. La brochure fait notamment la part belle à la Williamine, eau-de-vie et marque emblématique de la distillerie, dont le rayonnement a largement dépassé les frontières du Valais et de la Suisse.
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