Il est d’origine italienne, Massimo Rocchi. Il a dans son verbe toute la chaleur de la péninsule. Mais dans sa peau, ses gestes, son âme, il est l’incarnation même d’un certain idéal helvétique. La synthèse culturelle parfaite entre les zones linguistiques du pays. Comique par essence, et non humoriste, il est à 60 ans une institution, capable d’émouvoir, de faire rire aux larmes et pleurer de joie, à Zurich, Bellinzone ou à Sion, où il jouera son spectacle anniversaire «6Zig».
Vous fêtez sur scène votre 60e anniversaire. Quand vous vous retournez sur votre parcours, quel sentiment cela vous procure-t-il?
C’est drôle, je débute le spectacle sur ce thème. Je dis qu’au jour de mes 60ans, tout à coup ma boîte aux lettres était pleine. Ce qui est étrange à l’ère de la communication digitale. Tout à coup, j’avais de nouveaux admirateurs. Le journal «Pro Senectute» qui me faisait cadeau...