«Puissante silhouette sous la grisaille d’automne», le viaduc de Riddes fait «l’orgueil de nos ponts et chaussées». Il sera le «plus long d’Europe» et «le plus important ouvrage routier jamais entrepris dans la plaine du Rhône». Dans «Le Nouvelliste» des années 70, les descriptions dithyrambiques s’ajoutent à l’énumération des chiffres: tonnes de béton, nombre de piliers, poids des armatures, mètres, etc.
Aujourd’hui, le grand pont est malade. Son étanchéité n’est plus optimale, son béton a le cancer. Surtout ses câbles – qui servent à comprimer le béton et à éviter fissures et déformations – ont un problème au niveau de «l’injection des gaines». Il a été interdit aux poids lourds cette semaine et attend un diagnostic plus précis. Retour sur la naissance d’un géant, construit par une entreprise au cœur du scandale politico-financier de l’affaire Savro.
Adjugé à Evéquoz et Savro
Pendant cinquante ans, le Valais a parlé de cette...