Mondiaux: le Valais a tout à gagner à se porter de nouveau candidat au plus vite. Par Christophe Spahr

Le pari était fou, presque gonflé. Qu’une petite équipe de passionnés, en Valais, de bénévoles, d’entrepreneurs et de politiques obtiennent de l’UCI l’une des manifestations annuelles majeures du calendrier sportif tenait, à la base, d’une douce utopie.

En Valais, encore trop peu de gens avaient pris conscience de l’impact de ces Mondiaux, de leurs retombées économiques et en termes d’image. Ce sont des centaines de milliers de spectateurs, de consommateurs et de futurs touristes qui auraient pris d’assaut nos routes. Ce sont des heures et des heures d’images de carte postale, sous le soleil, qui auraient dû être diffusées à travers le monde. Ce sont des dizaines de millions de francs qui seraient revenus directement, plus tard indirectement, dans l’économie valaisanne.

Notre canton, sans qu’il en soit responsable, a laissé passer une chance. Elle ne doit pas être unique. Parce que le montant investi (17 millions) est très modeste en...