Décadent, loufoque, cathartique, touchant, high-tech mais surtout totalement cinglé, le «Kabarais bâtard» de la compagnie Bertha prend ses quartiers ce soir et jusqu’au 1er mai à la belle Usine de Fully – puis du 6 au 8 au Théâtre du Raccot à Monthey. Dans cet antre folâtre, tout est permis. C’est la fondatrice de la troupe, la danseuse contemporaine Laure Dupont qui le dit. «Les scènes s’entremêlent, les histoires des personnages se mélangent au point que l’on perd tous ses repères. J’ai délibérément souhaité combiner toutes les émotions humaines… car la fusion est notre réponse pour sauver le monde», explique Laure Dupont entre deux répétitions.
Le ton diablement décalé est donné: inspirée en partie par le kabar, fête réunionnaise où les ancêtres sont invoqués pour conseiller les vivants, par le film de Jean Rouch «Les maîtres fous» mais aussi par le cabaret allemand de l’entre-deux-guerres, la création burlesque...