«Avec le saint-bernard, c’est le chien qui représente le mieux la Suisse», lance Pierre-Alain Seuret, président du groupe romand du club suisse du bouvier bernois. «Mais il a aussi du succès à l’étranger», poursuit le président.
Lui et son épouse Suzanne partagent leur vie avec des bouviers bernois depuis 23 ans. Autant dire que la race n’a plus aucun secret pour le couple établi à Châtillon. «C’était au départ un chien de trait, un chien de garde dans les fermes. On le trouvait dans les Préalpes et dans les campagnes du centre du canton de Berne.»
Dans les élevages, il n’y a pas assez de chiots pour satisfaire la demande.
Pierre-Alain Seuret, président du groupe romand du club suisse du bouvier bernois
A l’origine, on le nommait Dürrbächler. «Du nom du hameau et de l’auberge de Dürrbach, près de Riggisberg. En 1902, quatre Dürrbächler ont été présentés à l’exposition...