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AC/DC et Metallica, ou presque, à Martigny

Le FÔFestiv voit débarquer au CERM ce week-end ce que l’Europe compte de meilleur en termes de coverbands. Avec les meilleurs groupes de reprises de AC/DC, Metallica ou Motörhead d'Europe, ça va rocker sévère.

21 nov. 2017, 17:31
Rangées d’amplis et de canons, aucun doute, avec les Allemands de Barock, on est dans un show d’AC/DC que n’aurait pas renié le groupe australien.

On a beau savoir que ce ne sont pas les vrais, là, sur scène. Que c’est un coverband, un décalque du mythe. Mais bon sang, ces bons vieux Marshall (par rangées de douze comme il se doit) crachent de l’exacte même manière, rugueuse, autant incisive que les dents d’un alligator! Barock, réunion teutone de puissants bretteurs du hard rock, rend mieux qu’un hommage à AC/DC. Le groupe fait carrément revivre les meilleures années d’un monstre de scène qu’on aurait pu penser increvable jusqu’au décès de Malcolm Young le week-end dernier.

Ce week-end, le tout nouveau FÔFestiv de Martigny offre l’occasion de se prendre «Thunderstruck», «Hell’s Bells» et autres morceaux de bravoure en pleine face, et comme ce fut le cas lors de la série de festivals Monsters Of Rock à la grande époque, la tête d’affiche ne sera pas seule à faire du grabuge. Les vendredi 24 et samedi 25 novembre au CERM, huit coverbands d’excellence se partageront la scène, reproduisant à la note près l’héritage musical de Motörhead, ZZ Top, Metallica, Rammstein, Nirvana, Guns’n’Roses et Red Hot Chili Peppers.

Nostalgie d’un âge d’or

Ce gotha du rock bis sera réuni à l’initiative de deux cousins, Johnny et Raymond Pache, nostalgiques de la grande époque du hard d’avant le grunge, quand, nuque longue et veste en jeans patchée, ils partaient jusqu’à Mannheim pour aller communier avec des centaines de milliers de fans au son des distorsions. «On a baigné là-dedans. On était une équipe de hardeux. Moi-même, j’ai joué de la batterie dans des groupes», raconte Raymond.

Quelques années en plus et beaucoup de cheveux en moins, les deux cousins ont décidé il y a un peu plus d’une année de ranimer pour de vrai, en live, l’esprit de leurs 20 ans. «On a été chercher ce qui se fait de mieux dans le domaine en Europe. Au niveau du son, du show, du look, les groupes programmés pour cette première édition sont impressionnants. On s’y trompe.»

Un phénomène en marche

De la scène au matériel technique, les deux hommes se sont en tout cas donné les moyens de leur ambition pourtant toute simple: «faire plaisir aux gens. Dans le public, beaucoup n’auront pas eu l’occasion de voir Lemmy sur scène, ni Kurt Cobain. Et on voit que le hard rock est de nouveau apprécié par les jeunes. Le concept devrait plaire.»

D’après les prélocations, il semble qu’en effet, le phénomène des coverbands draine un public important, «des gens pour beaucoup entre 40 et 50 ans, qui viennent de toute la Suisse», appuie Johnny Pache. Le duo organisateur est optimiste quant à la fréquentation, même si elle est toujours dure à estimer pour une première édition. «Nous partons au culot, nous devons nous faire nous-mêmes...» Le risque, avec un budget qui frôle les 200 000 francs est là, mais l’équipe organisatrice y croit, le FÔFestiv a de l’avenir en Valais.  

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