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Libérées de Boko Haram, mais femmes ostracisées

Un rapport pointe l’incapacité de l’Etat à aider les «revenantes». Certaines préfèrent retourner parmi les djihadistes.

22 mai 2019, 00:01
Nigerian special forces run past Chadian troops in an hostage rescue exercise at the end of the Flintlock exercise in Mao, Chad, Saturday, March 7, 2015. The U.S. military and its Western partners conduct this training annually and set up plans long before Boko Haram began attacking its neighbors Niger, Chad and Cameroon. (AP Photo/Jerome Delay) Chad Boko Haram Flintlock

Au Nigeria, les femmes libérées de l’emprise du groupe djihadiste Boko Haram ont souvent le plus grand mal à se réinsérer dans leur communauté d’origine. L’International Crisis Group a publié, hier, un rapport, intitulé «Retour du pays du djihad: le destin des femmes associées à Boko Haram», dans lequel l’ONG dénonce l’incapacité du gouvernement nigérian à assurer la réintégration des femmes au sein de la société lorsqu’elles sont libérées des griffes de Boko Haram.

Le rapport souligne que cet échec risque d’entretenir le conflit. De nombreuses Nigérianes préfèrent retourner vivre sous l’égide de Boko Haram plutôt que de devoir endurer l’ostracisme qui leur est réservé dans la société nigériane. Etabli au nord-est du Nigeria depuis 2009, le groupe djihadiste Boko Haram a redoublé d’influence l’an passé.

Enfants stigmatisés

Selon le rapport de l’ICG, l’armée nigériane continue de libérer des dizaines de milliers de femmes de l’emprise djihadiste chaque année. Mais...

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