«Entre le terroriste et le bandit de grand chemin.» C’est ainsi que Pierre-Alain Aymon a eu la désagréable sensation d’être traité samedi dernier par les douanes russes. Avec sa femme Nicole, il était parti pour faire visiter Saint-Pétersbourg à un groupe de six personnes. Un voyage de quelques jours qui avait demandé plusieurs mois d’organisation.
Inconditionnel du pays des tsars, pratiquant la langue de Tolstoï depuis douze ans, le Saviésan s’était déjà rendu à trois reprises dans la capitale culturelle – son passeport en atteste. Mais ce voyage-ci va se terminer en queue de poisson. A la douane de l’aéroport russe, les six personnes qu’accompagne le couple passent sans encombre. Nicole et Pierre-Alain Aymon, eux, n’iront pas plus loin. «Visas incorrects», leur signifie-t-on alors.
«Restez assis ici!»
Pendant 2 h 30, ils ne reçoivent «pas d’autre information que «Restez assis ici!». La traductrice nous a simplement indiqué que nous étions...