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Le curé des filles du Bois de Boulogne

Le père Jean-Philippe est le curé des taulards et des prostituées. Il est venu témoigner en Valais.

18 déc. 2015, 23:40
/ Màj. le 19 déc. 2015 à 00:01
Sion - 17 décembre 2015 - Cathédrale - Jean-Philippe Chauveau, religieux de la communauté St-Jean. photo: Sabine Papilloud CHAUVEAU3

Avec sa mine affable, ses billes noires souriantes et sa bure grise, on dirait un capucin de la fraternité de Sion. On a immédiatement envie de se confesser ou d’aller boire l’apéro ou peut-être les deux en même temps. Un capucin ou éventuellement le curé d’une petite paroisse avec qui l’on bavarde volontiers au détour d’un chemin. Sauf qu’un léger accent parisien vient semer le doute. S’il reconnaît qu’il est bel et bien curé, le père Jean-Philippe a la particularité de veiller sur une paroisse qui sort de l’ordinaire puisque ses fidèles sont… les parias de la société.

Le jour, il confesse les prisonniers de la maison d’arrêt de Nanterre, la nuit, il offre une petite oasis de tranquillité et d’écoute aux travestis du Bois de Boulogne. «Je suis un père-gris parmi les pervers», résume le religieux issu de la communauté de Saint-Jean. Un religieux qui aurait pu suivre...

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