Veronica Landero et Barbara Constenla ont quitté Santiago du Chili il y a deux semaines, pour un voyage en Europe qui devait se conclure par une année de travail en Suède. La pandémie de coronavirus a mis un terme à ce projet mûri – et financé – depuis plusieurs années. Verbier, où vit une cousine éloignée, est devenue la première et la dernière étape.
Depuis deux semaines, elles sont accueillies par cette famille qu’elles connaissaient peu. Pour ce foyer bagnard, ce geste de solidarité ne se discute pas, même si la vie à six dans un 4,5 pièces est parfois compliquée. «On se marche un peu dessus, mais on ne s’énerve pas. Les Chiliens sont des gens pacifiques», sourit Soledad Ruoss, la cousine de Suisse qui les accueille avec son mari et ses deux fils.
Un projet de jeunesse s’arrête en route
«Comme beaucoup de jeunes du Chili, nous nous...