L’existence d’Entremont Autrement s’est jouée à un cheveu. Un rien aurait suffi à ce que le mouvement ne s’étouffe dans l’œuf. C’était en 2009 lors des élections cantonales. «Aucun de nos candidats n’a été élu. Mais à l’analyse des résultats, nous avons constaté que cela s’était joué à 30 listes près. Ce chiffre nous a redonné de l’espoir et nous a motivés à continuer notre route», se souvient Sophie Juon, présidente du parti. Aujourd’hui, Entremont Autrement représente près d’un cinquième de l’électorat du district. Une ampleur que le PDC, fortement majoritaire dans la vallée, et le PLR étaient loin d’imaginer, mais qui correspond à la force de la gauche au niveau cantonal.
Casser les carcans établis
Il faut attendre 2012 pour qu’un élu d’Entremont Autrement ne franchisse la porte d’un exécutif. Trois ans après la formation du parti, Urbain Gaillard est élu à Orsières au détriment du PLR et non...