Les temps sont durs pour le président Eloi Rossier. Face aux collaborateurs de son administration et aux conseillers généraux, sa voix tremble: «Je n’ai jamais eu d’activité économique dans la commune et il eût été plus facile de dire: «Ce ne sont pas mes affaires, allez-vous faire foutre!» L’élu n’admet pas d’erreur. Il conclut: «Personne ne peut mesurer toute la portée d’un titre de presse qui dit que le président de Bagnes a été condamné.»
Pour le Ministère public, même s’il s’est opposé à sa condamnation et bénéficie toujours de la présomption d’innocence, le président s’est rendu coupable de faux dans les titres. Il a manifestement avancé un motif fictif pour justifier le licenciement de Gabriel Luisier. Cet ancien employé communal passe aujourd’hui pour le lanceur d’alerte de...