A BERNE
Un proverbe chinois le dit, «l'avenir a un long passé». Il y a soixante ans, la Suisse était parmi les premières nations à reconnaître la jeune république populaire de Chine. Cette audace de Max Petitpierre a été bien payée en retour. Pékin appréciait la neutralité, les bons offices et l'absence de passé colonial de la Suisse. Hier, à l'occasion de la visite du premier ministre chinois Wen Jiabao, négociateurs chinois et helvètes ont pu constater la qualité des liens qui unissent les deux pays. Quatre substantifs ont été utilisés pour décrire ces attaches: persévérance, patience, pragmatisme et respect mutuel.
Patience et pragmatisme
Il faudra encore beaucoup de patience et de pragmatisme pour conclure l'un des grands objectifs de la politique extérieure suisse, un accord de libre-échange avec la Chine. Doris Leuthard s'est déjà rendue deux fois en Chine pour lancer le processus exploratoire. Mardi, ces discussions ont continué...