«Il n’y a pas lieu de paniquer. Mais il ne faut pas rêver: la situation est grave et le virus ne va pas disparaître.» Daniel Koch, sans doute le haut fonctionnaire le plus connu de Suisse, n’a pas cherché hier à embellir l’épidémie de nouveau coronavirus, qui s’attaque aux voies respiratoires. Le responsable des maladies transmissibles à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) est venu informer la presse, et donc la population, sur l’analyse faite par Berne et ses possibles actions futures.
«Jusqu’à mercredi (réd: hier) soir, nous dénombrions 58 cas confirmés d’infection.» Daniel Koch souligne: «La Suisse ne connaît pas de cas de maladie lourd. Si les patients sont à l’hôpital, c’est parce qu’ils doivent être isolés.» Le but reste d’enrayer ou de freiner du mieux possible l’épidémie. Mais celle-ci va continuer à s’étendre. «Il est improbable que la Suisse soit épargnée par les décès», poursuit le...