«L’eau potable en Suisse est d’une excellente qualité et ce bien précieux doit à tout prix continuer à être protégé»: fort de cette conviction, le président de la Confédération, Guy Parmelin. a présenté hier un plan de mesures que le Conseil fédéral met en consultation. L’objectif fixé est de réduire de moitié les risques liés à l’utilisation de produits phytosanitaires d’ici à 2027.
C’est un plan ambitieux, mais qui s’inscrit comme un pare-feu à deux initiatives populaires bien plus radicales encore. Les Suisses voteront dans un mois et demi sur deux textes qui font très peur au monde paysan. Dans les champs au bord des routes, on voit fleurir ce printemps les «deux fois non». Le premier veut tout bonnement interdire le recours aux pesticides de synthèse en Suisse, le second priver de subventions les paysans qui en utilisent.
La carotte financière
Pour espérer l’emporter, le lobby agricole doit...