Gastronomie, graphisme, informatique, PME et même un hôpital: les exemples d’entreprises ayant décidé de passer à la semaine de quatre jours se multiplient en Suisse alémanique. Certaines rallongent les journées de travail, d’autres passent aux 36 heures, même si, dans un premier temps, l’investissement pèse sur le budget. Toutes sont convaincues que la productivité, à moyen terme, va augmenter. Le personnel applaudit.
Après des multinationales comme Panasonic ou Unilever, des Etats comme l’Islande ou la Nouvelle-Zélande de nombreux acteurs de l’économie suisse s’y mettent: ils testent la semaine de quatre jours sans toucher au salaire. «Evoquer quatre jours, sans autres précisions, ne veut rien dire, fait d’emblée remarquer Blaise Matthey, directeur général de la Fédération des entreprises romandes (FER) Genève: est-ce qu’il s’agit d’un horaire de 41 heures concentrées sur quatre jours ou d’une réduction du temps de travail?»
Philipp Albrecht, directeur de Park Hotel à Winterthour, a choisi:...