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Le vote du 9 février n'a pas terni le moral des Suisses

Selon un sondage réalisé dans le cadre du Forum des 100, 65% des leaders interrogés estiment que la bonne santé de la Suisse va se maintenir à son niveau actuel au cours des dix prochaines années.

15 mai 2014, 10:45
Le résultat du vote du 9 février dernier n'a pas égratigné l'optimisme des Suisses.

La Suisse est un pays heureux. Sa population ne redoute pas les effets du vote du 9 février contre l'immigration de masse si l'on en croit l'étude Sophia 2014, présentée jeudi à Lausanne dans le cadre du Forum des 100. Ici ou là, des inquiétudes s'expriment néanmoins.

Ainsi, 52% des leaders consultés pensent que le vote du 9 février dernier aura un effet assez négatif sur l'économie suisse; 13% craignent même un effet très négatif. Le grand public se montre moins inquiet avec 31% respectivement 9% d'avis exprimant une crainte quant à la croissance économique future du pays.

Ces mêmes leaders se contredisent néanmoins, puisqu'ils sont 65% à estimer que la bonne santé de la Suisse va se maintenir à son niveau actuel au cours des dix prochaines années, alors que 12% tablent sur une progression. Avec 64% respectivement 11%, la population est sur la même longueur d'onde.

Les inquiétudes des Suisses portent sur l'évolution démographique du pays. Ainsi, 42% se disent effrayés par les prévisions de l'Office fédéral de la statistique qui table sur 9 millions d'habitants en 2050. Ils se montrent ainsi très majoritairement conscients que des changements dans notre vie seront nécessaires au niveau écologique. Selon le sondage, les thèses de l'initiative Ecopop, qui veut limiter drastiquement la croissance de la population suisse liée aux migrations, sont "largement validées" par deux tiers des Suisses.

A propos des relations avec l'Union européenne, trois quarts des Suisses plébiscitent le maintien de la voie bilatérale. Par contre, 8% seulement estiment qu'il faut rouvrir le dossier de l'adhésion. En 2010, dans un sondage du même type, ils étaient encore 30%.

L'étude Sophia 2014, menée par l'institut de recherches économiques et sociales M.I.S Trend pour le compte du Forum des 100 de "L'Hebdo", porte sur 1253 personnes dans l'ensemble du pays. Quelque 350 leaders d'opinion développant leur activité en Suisse ont par ailleurs été consultés. Pour les deux catégories, la marge d'erreur est de plus ou moins 2,8 respectivement 5,3%.

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