Les places au Conseil national seront d'autant plus chères dans le canton de Berne que le nombre de sièges passera de 26 à 25. La minorité francophone pourrait à nouveau être privée d'élu pour la prochaine législature. Un autre enjeu sera le score que réalisera le PBD.
Le Jura bernois pourrait ne compter aucun représentant au Conseil national au soir du 18 octobre comme il y a quatre ans. Le sortant Jean-Pierre Graber (UDC) n'avait alors pas été réélu. L'absence d'un élu du Jura bernois sous la Coupole fédérale avait suscité une onde de choc dans la région.
Pas de cumul
Aucun parti politique n'a cumulé un candidat francophone. Selon les observateurs, seul ce scénario aurait permis au Jura bernois d'avoir un représentant au Conseil national.
Les candidats francophones des autres partis ont encore moins de chances de figurer parmi les 25 élus même si le PS présente une liste romande. A moins de deux ans du vote de Moutier sur son appartenance cantonale, les milieux autonomistes pourraient exploiter une nouvelle absence de la région à Berne.