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La majorité des 150 détenus poursuit le boycott des repas aux EPO

Les Etablissements pénitentiaires de la plaine de l'Orbe (EPO) étaient en effervescence mardi. Se plaignant de ne pas être assez nourris, la majorité des quelque 150 détenus ont boycotté le repas de midi. Un «nombre important» d'entre eux ont poursuivi le mouvement le soir.

04 févr. 2014, 22:01
Les détenus se plaignent de ne pas être assez nourris. - photo. d'illustration -

Conscientes que la nourriture est un thème sensible en prison, les autorités ont ordonné des contrôles quantitatifs et qualitatifs. Cette réaction a eu le mérite de pacifier la situation, a déclaré à l'ats Anthony Brovarone, porte-parole du Service pénitentiaire vaudois, confirmant une information du site web du «Matin». 

Selon les résultats des contrôles, des mesures seront prises, a ajouté le porte-parole, rappelant toute la difficulté de gérer la nourriture. Il n'est pas simple de prendre en compte dans l'élaboration des menus le microcosme multiculturel, ethnique et religieux de la population carcérale, a-t-il souligné.

«Nous verrons demain, au repas de midi, si l'on peut tirer un trait sur cette action collective», a expliqué M. Brovarone, «on ne peut pas aller plus vite que les repas».

A sa connaissance, les problèmes de nourriture n'ont jamais donné lieu à des boycotts de repas dans les prisons vaudoises. Des pétitions ont en revanche déjà circulé.

Aux EPO, les repas sont réalisés par une équipe d'une dizaine de prisonniers sous la conduite d'un agent de détention, chef-cuisinier, dans le cadre d'un atelier de travail.

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