Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept ont poursuivi hier la préparation du sommet européen qui se tiendra demain et jeudi à Bruxelles dans une cacophonie qui tranche avec l'unité qu'avaient affichée, la veille, les dirigeants de la zone euro face à la crise financière. En particulier, ils se sont montrés très divisés sur la nécessité de dégeler d'importantes négociations avec la Russie, «reportées» à cause du conflit en Géorgie.
Réunis à Paris, dimanche, les leaders des quinze pays membre de la zone euro ont peut-être jeté les bases d'un gouvernement économique européen, qui permettrait de contrebalancer la toute-puissance de la Banque centrale européenne (BCE), en fixant le cadre d'un plan commun anti-crise financière.
Les Quinze ont notamment pris l'engagement de recapitaliser les banques en difficulté, afin d'éviter des faillites en cascade, et de garantir, jusqu'au 31 décembre 2009, les prêts interbancaires (lire notre édition d'hier) - dans ce contexte,...