La ville de Zurich a donné son feu vert à une distribution de corans samedi. Elle n’a pas suivi les recommandations du canton d’interdire ce genre d’action. Pour la ville, il n’y a aucun indice de dangerosité de la part des activistes de l’association Lies («Lis»).
Il n’y a aucune preuve ou décisions de justice contre les militants de «Lies!», juste des présomptions, a indiqué hier le membre de l’exécutif responsable de la sécurité Richard Wolff (gauche alternative) sur les ondes de la radio alémanique SRF. «Nous devons garantir les droits fondamentaux et ne pas interdire sans raison des activités», a-t-il dit. La ville a autorisé l’action sous condition qu’il n’y ait pas plus de cinq membres de Lies, annoncés auprès des autorités, à distribuer les corans. Ces derniers avaient jusqu’à hier soir pour donner leurs coordonnées. Or, seul l’auteur de la demande s’est annoncé. Il sera donc habilité...