Avec l’amélioration de la situation épidémiologique, la taskforce scientifique (TFS) de la Confédération va adapter son dispositif actuel. Ce groupe d’experts constitué par le Conseil fédéral dès la fin mars 2020 dans le cadre de la pandémie de Covid-19 va toutefois rester «flexible et réactif», selon l’OFSP.
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a confirmé jeudi à Keystone-ATS une information du média en ligne romand Heidi.news. Il n’y a pas, pour l’instant, de changements fondamentaux prévus dans la collaboration avec la TFS, ajoute-t-il.
Connaissances précieuses
La coopération avec la TFS est essentielle, souligne l’office. Ses connaissances scientifiques sont importantes et précieuses. Elles sont intégrées dans les réflexions de l’OFSP et également dans les propositions soumises au Conseil fédéral.
«Nous continuerons évidemment à mettre les résultats scientifiques à la disposition des autorités», a de son côté indiqué le président de la task force, Martin Ackermann, dans une prise de position transmise à Keystone-ATS.
Des discussions sont en cours pour mettre sur pied un dispositif qui permettra de rester «aussi flexible que possible» pour le cas où la situation épidémiologique changerait, a-t-il ajouté. Rien n’a encore été décidé. La forme de cette collaboration dépendra également des besoins des autorités. Des discussions ont lieu au sein même de la TFS, mais aussi avec l’OFSP.
Tensions
Conduite par le biologiste Martin Ackermann, la TFS compte quelque 70 membres, non rémunérés par la Confédération. Certains ont à plusieurs reprises critiqué publiquement la politique menée par les autorités pendant la pandémie de Covid-19.
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De l’autre côté, des politiciens ont tenté de museler la TFS: en février, la commission de l’économie du Conseil national a voulu lui interdire de s’exprimer publiquement. Devant la levée de boucliers provoquée par cette proposition, la commission a rétropédalé.