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Federer a été sèchement battu par Nadal en finale à Rome

Gagner un deuxième titre à Paris s'annoncera extrêmement compliqué pour Roger Federer. A la veille du rendez-vous de la Porte d'Auteuil, le Bâlois a été fessé en finale à Rome par Rafael Nadal.

19 mai 2013, 16:55
Roger Federer s'est heurté à un mur contre Rafael Nadal, en finale du tournoi de Rome.

Une semaine après sa victoire en finale du Masters 1000 de  Madrid face à Stanislas Wawrinka, le Majorquin s'est imposé 6-1 6-3  devant Roger Federer pour remporter son septième titre aux  Internationaux d'Italie, son vingt-quatrième dans le cadre d'un  Masters 1000. Mené 1-0 après un jeu de service gagné à 15 par Roger  Fededer, Rafael Nadal a aligné... neuf jeux de rang pour faire de  ce trentième duel contre Roger Federer un match à sens unique. Le  premier set a épousé un scénario que l'on n'avait jamais vu entre  les deux hommes. Nadal a tout simplement enlevé vingt-deux des  vingt-six derniers points de cette manche... Ce n'était plus un  match de tennis, mais une exécution. Et la victime était le plus  grand joueur de tous les temps.  

A la faveur de sa vingtième victoire contre son meilleur ennemi  qui n'a jamais fait l'ombre d'un doute, Rafa s'empare de la  première place de la Race. Un véritable exploit pour un homme qui a  dû déclarer forfait pour le seul tournoi du Grand Chelem joué cette  année - l'Open d'Australie - et qui a sagement renoncé au Masters  1000 de Miami. Sa seule tache cette année fut sa défaite en finale  de l'Open de Monte-Carlo devant Novak Djokovic, le seul homme qui  semble capable de lui barrer la route à pays. A condition de jouer  le tennis de sa vie tant Nadal est en train de placer la barre très  haut. Désormais quatrième au classement de l'ATP, Rafael Nadal a  obtenu l'assurance avec ce succès à Madrid de ne pas affronter  Djokovic déjà au stade des quarts de finale. 

Malgré cette place de finaliste à Rome, Roger Federer ne peut  raisonnablement nourrir de grandes ambitions à Paris. Il s'est  hissé pour la troisième fois en finale au Foro Italico en  exploitant il est vrai un tableau extrêmement favorable. Il a joué  quatre matches contre quatre adversaires - Potito Starace, Gilles  Simon, Jerzy Janowicz et Benoît Paire - qui ne tirent pas vraiment  dans la catégorie des ténors. Et en finale, il a pu mesurer tout le  fossé qui le sépare de ce Rafael Nadal sans doute plus fort que  jamais.   
«J'ai tenté de jouer à l'attaque à outrance. C'était le pari que  je voulais tenter, explique-t-il. Seulement, j'ai péché dans  l'exécution. Les balles volent beaucoup plus en plein soleil que le  soir, comme lors de mon match de samedi contre Paire. Cette finale  ternit bien sûr un peu le bilan de la semaine. Mais j'estime qu'il  est bon. Je vais prendre maintenant deux ou trois jours de repos et  explorer aussi les pistes sur lesquelles je dois mettre l'accent  pour Paris.» 

Cette semaine à Rome a permis à Roger Federer de revenir à la  sixième place de la Race pour devancer à nouveau Stanislas  Wawrinka, septième. Mais à Roland-Garros qui débute dimanche, il  sera difficile de prévoir lequel des deux ira le plus loin.  

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