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«À la grande foire de l'US Open»: la chronique de Claudio Mezzadri

Ancien joueur de tennis professionnel (26e ATP en 1987) et ancien capitaine de l’équipe de Suisse de Coupe Davis, Claudio Mezzadri évoque l'ambiance particulière qui règne à l'US Open.

15 août 2019, 19:30
L'ambiance est particulière au sein du stade Arthur Ashe.

Chaque grand chelem a ses spécificités. L’Open d’Australie est peut-être le plus moderne. N’est-ce pas le premier qui s’est doté d’un toit, au nombre de trois aujourd’hui? A contrario, Roland-Garros tranche par sa vétusté: depuis toujours, le rendez-vous parisien souffre d’un manque d’espace, mais le poids de son histoire est presque aussi grand que celui de Wimbledon, où le mot «méticulosité» me vient à l’esprit à chaque fois que je vois ses balcons fleuris. Le tournoi majeur qui commence dans un peu plus d’une semaine a ceci de particulier qu’il est immense, à l’image du globe terrestre construit en 1964 à l’occasion de la Foire internationale de New York et qui accueille les spectateurs à l’entrée du parc de Flushing Meadows.

C’est ça, l’US Open est pour moi une énorme foire. Et que fait-on dans une foire? On marche, on mange et on regarde. Plus que de mondes qui se...

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