On peut analyser le parcours de l’équipe féminine de Suisse de kumite de deux manières diamétralement opposées. La première fait du revers de la Suisse un échec, un résultat du moins peu enviable puisqu’il se solde par une médaille en chocolat jamais très enviée. La seconde voit dans cette cinquième place finale (ndlr: la France et la Turquie terminent 3e ex æquo) un pas en avant, un signe encourageant en vue des prochaines compétitions d’importance internationale auxquelles appartiennent les championnats du monde.
Fanny Clavien et Noémie Kornfeld, les deux Valaisannes de cette formation, choisissent la deuxième option. «L’équipe est nouvelle. Tout au long de la compétition, nous avons su répondre présent, avons démontré des qualités et, surtout, avons combattu à l’unisson», se réjouissent-elles.
La France refuse le combat
Là où les Suissesses peuvent ressentir de la frustration, c’est que le duel contre les Françaises n’a, en fait, jamais eu...