Ils sont quatre. Comme les trois Mousquetaires de l'histoire. A la différence des serviteurs du roi qui touchaient toujours juste au bout de leur épée, ces cadres de l'équipe de Suisse manquent singulièrement de tranchant depuis le coup d'envoi de la Coupe du monde. Gökhan Inler, Stephan Lichtsteiner et Valon Behrami forment la vieille garde. Xherdan Shaqiri joue les D'Artagnan plus proche d'un soliste. Ils doivent être les inspirateurs des gestes et des actions décisives.
A l'exception de l'envolée rageuse de Behrami face à l'Equateur, tous ont une dette envers la patrie suite à leurs deux premières sorties sur les pelouses brésiliennes. Le match contre le Honduras leur donne une possibilité de rachat, ce soir à Manaus. Du quitte ou double pour ces fines lames en quête d'une qualification pour les huitièmes de finale. Ils doivent battre les Honduriens en jetant un coup d'oeil intéressé sur le tableau d'affichage de...