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Coupe du monde 2018: La Russie en plein rêve et en quarts de finale

Le pays hôte a sorti l’Espagne aux tirs au but au terme d’un morceau de bravoure. L’emblématique Andrés Iniesta confirme lui la fin de sa carrière internationale.

01 juil. 2018, 21:33
La Russie n’avait plus atteint les quarts de finale depuis 1970. Elle jouait alors sous la bannière de l’URSS.

Igor Akinfeev, l’historique portier de la Sbornaya parfois tancé pour quelques bourdes mémorables, a été le grand artisan de cette qualification inespérée mais absolument pas imméritée. Le gardien s’est montré décisif à trois reprises en fin de rencontre, face à Iniesta (85e) et Rodrigo (109e/121e), puis a été le héros des tirs au but en détournant les envois de Koke et Aspas. «Nous espérions les tirs au but», a reconnu le nouveau dieu vivant d’une Russie qui n’avait plus atteint cet échelon depuis le tournoi de... 1970 disputé sous la bannière de l’URSS. Sans rien ôter à ces Russes qui ont joué leur vie, cette qualification est surtout une... élimination, celle d’une Espagne qui n’a été qu’une caricature d’elle-même. Elle aurait sans doute pu jouer dix heures de plus que la Roja n’aurait pas marqué - elle ne l’a du reste pas fait du tout, son ouverture du score à la 12e étant un but contre son camp d’Ignashevich. Les Espagnols ont, 120 minutes durant, tourné autour du pot. «Je n’ai aucun reproche à formuler à mes joueurs, car nous avons tout tenté, se défend Fernando Hierro. C’est difficile d’attaquer contre onze joueurs autant repliés.»

L’Espagne a plafonné

On ne le sait que trop l’efficacité ibère, dans la zone de vérité, est tributaire de la capacité des joueurs de donner le coup de rein qui fera les différences. Sans cela, les Espagnols, toujours aussi bons dans la maîtrise du ballon, n’ont d’autre choix que d’espérer que, sur une action, toutes leurs étoiles soient alignées au bon moment. Ce qui n’a pas été le cas. 

L’égalisation de la Russie n’a en ce sens pas été totalement illogique. Bien sûr, la Sbornaya a été privée de ballon, mais elle n’a pas non plus été réduite au silence, jouant son va-tout sur chacune de ses possibilités de contre. Elle a été récompensée de son engagement total à la 41e, quand Artem Dzyuba a transformé un penalty qu’il avait lui-même provoqué (faute de main de Gerard Piqué). Poussés par un Luzhniki en transe, les Russes ont compris qu’ils avaient un coup à jouer. Que ce qui était de l’ordre de l’exploit, de l’improbable, prenait peu à peu corps sur la pelouse de Moscou. Parce que l’Espagne, loin d’élever son niveau en attaque, a plafonné de bout en bout.

Iniesta prend sa retraite internationale

C’était une évidence, c’est désormais une information officielle: Andres Iniesta, 34 ans, ne portera plus le maillot de l’équipe d’Espagne. Le meneur de jeu de la Roja a confirmé qu’il prenait sa retraite internationale au sortir de l’élimination face à la Russie. Le dernier geste d’Iniesta avec la Roja aura donc été ce tir au but victorieux - le premier de l’Espagne - dans une séance qui a été fatidique pour les Ibères. Le magicien d’Albacete compte 131 matches avec la Seleccion pour 14 buts, dont celui, inoubliable, en finale de la Coupe du monde 2010 qui a permis à la Roja de remporter son premier titre mondial. 

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