Kilian Frankiny n’a certes pas fait exploser les chronos. 103e à 35’’ de Michael Matthews, le coureur haut-valaisan n’en a pas gardé sous la pédale pour autant. Ce prologue, c’était l’occasion pour lui de se tester dans un exercice qui n’est pas le sien. «J’avais deux bonnes raisons de tout donner, explique-t-il. D’abord, c’était ma première course professionnelle en Suisse. Ensuite, j’ai pensé à Andy Rihs (ndlr.: le patron de la BMC, décédé la semaine passée). Même si je ne suis pas un spécialiste, c’est toujours bien de le disputer à fond, de façon intensive. C’état un prologue très technique, le secteur des pavés notamment. Mais tout s’est parfaitement bien passé. Je suis content de n’être pas tombé, c’était le plus important pour moi. Le temps est secondaire.»
La «défaite» de Tom Bohli, deuxième pour une seconde, évitera à son coéquipier de la BMC d’être trop sollicité, aujourd’hui. «S’il avait...