Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le cerveau pâtit des horaires décalés

Une étude franco-britannique accuse le travail de nuit, qui favoriserait divers problèmes. Il serait toutefois possible de retrouver ses capacités cognitives cinq ans après l'arrêt.

06 nov. 2014, 00:01
data_art_2727937.jpg

Le travail de nuit et le travail posté (horaires changeants), accusés de favoriser divers problèmes de santé comme les ulcères, les maladies cardiovasculaires et certains cancers, auraient aussi des effets négatifs sur notre cerveau. Selon une étude franco-britannique, publiée mardi dans la revue médicale "Occupational and Environmental Medicine", travailler de nuit ou en horaires décalés finit, à long terme, par affecter la mémoire, l'attention et la réactivité de l'individu.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont étudié 3232 salariés du sud de la France, âgés de 32 à 62 ans et répartis en deux groupes: d'un côté, des travailleurs avec horaires normaux, de l'autre des travailleurs en horaires décalés. Ces derniers devaient cumuler au moins 50 jours de travail de nuit ou postés sur l'année. Pour comparer leur capacité cognitive, ces deux groupes ont été soumis à des tests neuropsychologiques à trois moments différents: en 1996, 2001 et 2006....

Votre publicité ici avec IMPACT_medias