Qu'il s'agisse de "L'ours", dans lequel il nous liait à un ourson orphelin, ou "Deux frères", l'histoire d'une fraternité féline mise à mal par l'homme, Jean-Jacques Annaud s'est consacré à plusieurs reprises à la vie sauvage. Pour "Le dernier loup", adapté du best-seller de l'écrivain chinois Jiang Rong, le réalisateur français s'est rendu au coeur des grands espaces mongols. Entretien.
Jean-Jacques Annaud, qu'est-ce qui vous a fait revenir aux animaux?
C'est la puissance du roman qui m'a fasciné. C'était aussi très excitant d'avoir à traiter un texte qui a réveillé les consciences en Chine et qui fait qu'elle se dirige vers une politique plus équilibrée vis-à-vis de l'implantation humaine et de la protection de la nature. Le rapport à l'animalité dans l'homme est aussi l'un de mes thèmes favoris.
Comment avez-vous choisi les paysages?
J'ai effectué mon premier voyage en Mongolie avec l'auteur du roman, qui m'a fait découvrir les...