C’est le grand débat qui agite ces jours-ci le Front national: la question du changement de nom. Marine Le Pen s’y est déclarée favorable, ce dimanche: «Si un nom contient une charge qui puisse susciter des craintes, ou avoir une charge émotionnelle qui soit trop forte, et il semblerait que ce soit quand même le cas du Front national, alors il ne faut pas hésiter à se donner les moyens de la victoire», a déclaré la présidente du mouvement.
La question a aussi été posée aux 51 000 adhérents à jour de cotisation, dans le cadre d’un vaste questionnaire devant servir de cadre à la «refondation» voulue par Marine Le Pen, qui doit déboucher sur une réorganisation du mouvement, à l’occasion de son prochain congrès, les 10 et 11 mars prochain à Lille.
Valeur symbolique
Seul hic: les adhérents, eux, se montreraient beaucoup plus conservateurs que leur présidente. Selon la...