Est-ce l’effet boomerang de l’histoire australienne? A Sydney, 250 ans après que la cité eut été colonisée par les Britanniques, la nature reprend ses droits. Dans la plus ancienne ville d’Australie, la végétation grimpe le long des immeubles, court sur les toits, glisse le long des terrasses, s’étale dans les innombrables parcs. Béton et verdure se fondent dans le décor de la baie.
Le plus bel exemple de cette alchimie pousse près du centre-ville. Deux tours dessinées par l’architecte français Jean Nouvel dominent, depuis 2014, un grand parc. Leur spécificité? Leur manteau végétal composé de 38 000 plantes. Ces jardins verticaux parmi les plus grands au monde protègent de la chaleur en été et la laissent passer en hiver, quand les feuilles tombent. Plate-forme high-tech et système de canalisations garantissent les économies d’énergie et d’eau.
13 100 arbres plantés
Ce complexe résidentiel et commercial, baptisé One Central Park, peut...