C’est inédit. Pour la première fois de son histoire, en effet, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sera dirigée par un Chinois. Une nomination symbolique du poids de Pékin au niveau international et, plus encore, au cœur du système onusien.
Elu dimanche, au premier tour, avec 108 voix sur 194, le vice-ministre chinois de l’Agriculture, Qu Dongyu, a battu ses deux rivaux: la Française Catherine Geslain-Lanéelle, soutenue par l’Union européenne et Emmanuel Macron, et Davit Kirgalidze, l’ancien ministre géorgien de l’Agriculture, soutenu par Donald Trump.