Les Jeux olympiques de Londres ont reçu la bénédiction de Benoît XVI. Le souverain pontif a prié pour qze ces jeux qui c ommencent le 27 juillet soient "promoteurs de paix". Au même moment, en Libye, le président du comité olympique national, enlevé il y a une semaine, a recouvré la liberté.
"Nous prions pour qu'avec la volonté de Dieu les Jeux de Londres soient une véritable expérience de fraternité entre les peuples du monde", a déclaré le saint-Père devant des milliers de pèlerins assemblés devant sa résidence d'été, à Castel Gandolfo, près de Rome.
"Je prie pour que, dans l'esprit de la trêve olympique, la bonne volonté générée par cet évènement sportif international puisse porter ses fruits en promouvant la paix et la réconciliation à travers le monde", a-t-il poursuivi.
"Sur ceux qui assisteront aux Jeux olympiques de Londres, j'invoque les abondantes bénédictions de Dieu tout-puissant", a conclu le pape, en soulignant que l'Eglise catholique considérait cette compétition "avec une sympathie et une attention particulières".
Libération en Libye
Plus prosaïquement, le président du comité olympique libyen Nabil Elalem, a été libéré dimanche, ont indiqué ses collègues. Il avait été enlevé par des hommes armés il y a une semaine à Tripoli.
"Il a été relâché à l'aube dimanche matin et il est désormais chez lui. Il va bien", a déclaré Noureddine El Krekshi, le vice-président du comité olympique libyen, ajoutant que M. Elalem pourrait se rendre à Londres pour les JO d'ici quelques jours.
Dimanche dernier, il se trouvait dans sa voiture avec un collaborateur quand deux véhicules avec à l'intérieur des hommes vêtus d'uniformes militaires se sont interposés. Selon Ezzedine Djournaz, porte-parole du comité olympique libyen, ses ravisseurs, au nombre de huit ou neuf, ont prétendu appartenir à l'armée.
"Nous condamnons ce genre d'actions. Quels qu'en soient les auteurs, ce sont des criminels. C'est contraire à la révolution. Cela nous ramène à la culture de Kadhafi", avait déploré Fethi Tarbel, le ministre libyen de la Jeunesse et des Sports.
Près d'une année après le renversement du "guide" Kadhafi et de son régime, une myriade de milices ayant contribué à la révolution refusent toujours de déposer les armes et défient l'autorité du Conseil national de transition (CNT), qui assure l'intérim.