Après avoir menacé Moscou de durcir leurs sanctions avec leur partenaire japonais, les dirigeants occidentaux du G7 vont s'expliquer directement avec Vladimir Poutine, pour la première fois depuis l'annexion de la Crimée par la Russie. Côté européen, les sanctions pourraient être décidées au sommet prévu les 26 et 27 juin.
"La crise Ukraine-Russie était bien sûr la raison pour laquelle nous avons organisé ce G7 à Bruxelles", a souligné le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, au terme du sommet. Les Occidentaux sont "tout à fait unis" dans leur réaction à la crise en Ukraine, a-t-il assuré.
"Nous sommes unis pour condamner la poursuite de la violation, par la Russie, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine. L'annexion illégale de la Crimée par la Russie et les actions visant à déstabiliser l'est de l'Ukraine sont inacceptables et doivent cesser", ont martelé les dirigeants occidentaux.
"Le G7 est...