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Le cauchemar décrit par 310 victimes

La société PIP produisait des implants défectueux. Le procès de son directeur Jean-Claude Mas a finalement pu s'ouvrir hier matin à Marseille.

18 avr. 2013, 00:01
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Elles viennent de toutes les régions de France, du Doubs, du Pas-de-Calais, de Nantes, de Toulon ou de Paris... Pour rien au monde elles n'auraient manqué ces premiers jours du procès des prothèses PIP, à Marseille.

"J'ai développé un cancer du sein. Je suis convaincue que c'est à cause de ces prothèses PIP. Quand on m'a opérée, on s'est rendu compte que la prothèse avait éclaté et que j'avais du silicone partout. Il a fallu gratter les côtes, et les quatre ganglions qu'on m'a enlevés étaient cancéreux", commente Veranne, 37 ans, qui va subir sa dixième opération dans trois semaines.

Elle attend beaucoup de ce pro cès: "Je voudrais que Jean-Claude Mas reconnaisse qu'il nous a mis du poison dans le corps. En plus, il savait ce qu'il faisait." "Il le savait. C'est sûr. Il a falsifié les documents", ajoute une autre jeu ne femme en colère. "Je ne suis...

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